Anna Roy Révèle Comment Elle a Éliminé 40 Kilos Sans Sucre! (Vidéo Incluse)

Anna Roy est une personne captivante et sincère, avec qui il est toujours agréable de discuter. Nous l’avons rencontrée lors de la promotion de son livre « Enorme ». Quels ont été les déclencheurs de son addiction au sucre ? Qui lui a tendu la main dans les moments difficiles ? Comment a-t-elle réussi à restaurer une relation saine avec la nourriture ? Un entretien révélateur.

La transcription de l’interview vidéo ci-jointe est présentée ci-dessous.

Certainement, je suis désormais convaincue que le sucre peut constituer une véritable dépendance. Je l’ai expérimenté moi-même, ayant également été dépendante à la cigarette. Je peux affirmer que la dépendance au sucre est encore plus forte et plus insidieuse. Le sucre n’occupe plus toutes mes pensées, mais il reste très présent dans mon esprit parce que je sais combien il est facile d’accès et combien il peut offrir un soulagement temporaire et une détente intérieure.

Mon sevrage du sucre a été entrepris en solo, sans soutien extérieur. Aujourd’hui, j’ai perdu plus de 40 kilos et pour des raisons de santé, il me semble nécessaire d’en perdre encore environ dix. Pour moi, le changement est radical. Ma santé physique s’est considérablement améliorée. Je ne suis plus diabétique, je ne souffre plus d’hypertension et mes analyses de sang montrent de nettes améliorations. Je peux désormais courir après un bus sans problème.

Ma santé mentale s’est également améliorée, ce qui est surprenant pour moi. Je ne souffre plus d’angoisses, j’ai beaucoup moins de tendances hypocondriaques qu’auparavant, et mes humeurs dépressives ont diminué. C’est vraiment le jour et la nuit.

Je trouve que le mouvement body positive est fantastique. Cependant, il est nécessaire d’aller au-delà en permettant également à ceux qui ont des problèmes de poids de changer s’ils le désirent.

La situation est complexe car on est souvent coincé entre deux extrêmes : d’une part, la culpabilisation excessive de l’entourage qui peut être vraiment destructrice, et d’autre part, l’acceptation inconditionnelle qui, bien que positive, peut parfois être limitative. Personnellement, ce qui m’a aidée à m’en sortir, c’est une personne qui m’a dit avec amour et préoccupation : « Anna, je t’aime tellement que je prends le risque de te dire quelque chose qui pourrait te déplaire. Mais sache que je suis là pour toi. » Cela a été déterminant pour moi.

J’ai rédigé ce livre comme un moyen de survie. À l’origine, je ne l’avais pas écrit pour être publié. J’écrivais pour me raccrocher à quelque chose et pour occuper mon esprit, pour laisser une trace. Si mon histoire peut aider ne serait-ce qu’une seule personne, alors mon objectif est atteint.