Appartenant à la famille des cucurbitacées, le melon, notamment la variété charentaise avec sa chair orange et sa peau lisse ou marquée de légères striures vertes, est au cœur de notre sujet. Cette sorte de melon prospère aussi bien dans le sud de la France que dans d’autres régions comme l’Espagne, l’Afrique du Nord et certaines zones d’Outre-mer.
Il est important de clarifier que le terme « charentais » désigne une catégorie commerciale plutôt qu’une appellation d’origine protégée. Actuellement, en France, seuls les melons du Haut-Poitou et ceux du Quercy sont protégés par une IGP. Néanmoins, un melon charentais, cueilli à maturité et consommé peu après sa récolte, offre de précieux bienfaits nutritionnels et des qualités gustatives exceptionnelles.
Le melon favorise-t-il le bronzage ?
La teinte orangée de la chair du melon indique sa richesse en bêtacarotène. Cette provitamine A, aux propriétés antioxydantes, est cruciale pour réduire les risques cardiovasculaires et maintenir la beauté de la peau.
« Le bêtacarotène du melon aide à protéger les cellules de la peau, explique Raphaël Gruman, diététicien, particulièrement lorsqu’elle est exposée aux éléments. De plus, grâce à sa forte teneur en eau, il favorise une hydratation générale, y compris de la peau. »
Cependant, il n’est pas nécessaire de consommer du melon en grande quantité pour obtenir un teint hâlé : « La provitamine A et les polyphénols du melon protègent la peau contre le stress oxydatif, mais ne possèdent pas de propriétés cosmétiques directes ! », précise le spécialiste.
Comment limiter le pic glycémique dû au sucre du melon ?
Le principal inconvénient du melon réside dans nos modes de consommation. « Bien que sa teneur en sucre soit modérée, il est facile de manger 200 g de ce fruit, voire plus, ce qui augmente considérablement sa charge glycémique. » alerte le diététicien.
« Il est préférable de le manger en fin de repas, ou intégré dans des salades ou des taboulés, plutôt qu’à jeun, pour éviter un pic de glycémie. Notez que le melon à peau jaune (canari ou miel) contient moins de glucides que le charentais (4,3 g vs 14,8 g pour 100 g). »
Non, le melon ne provoque pas de ballonnements
Si vous avez tendance à vous sentir « gonflé » durant l’été, manger du melon peut être avantageux. « Ce fruit est plus riche en potassium que la moyenne. Et comme il est également gorgé d’eau, il aide à combattre la rétention d’eau. Pour cela, il est essentiel de consommer à la fois suffisamment d’eau et de potassium », rappelle le diététicien.
En termes de bénéfices pour la santé, le melon contient également des vitamines C et B9, qui aident à réduire la fatigue et soutiennent le système immunitaire. En cuisine, laissez libre cours à votre créativité en utilisant des billes, des dés ou des tranches pour concocter des plats sucrés-salés qui apportent un avant-goût d’été.
En résumé
-Le melon charentais, avec sa chair orangée et sa peau striée, est cultivé dans plusieurs régions sans IGP spécifique.
-Riche en bêtacarotène, il aide à hydrater la peau et la protège contre le stress oxydatif, sans effets cosmétiques directs.
-Manger le melon en fin de repas est recommandé pour éviter les pics de glycémie. Il est bénéfique contre la rétention d’eau et riche en vitamines.
Notre expert : Raphaël Gruman, diététicien nutritionniste à Paris
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